Concours d'histoire

vahara / Nataraja a écrit:

Salut à tous étant mon premier essais dans ce genre d’exercices d’écritures, je me suis permit de prendre quelques libertés en espérant ne pas être tombé dans le H.S et que ce texte vous plaira. (j'ai écris ce texte vers cinq heure du mat' ne voulant pas écrire un truc badant, à l'ambiance plutôt peace, soyez indulgent! ^^)

"Dans les ténèbres, je serai la lumière,
Dans les temps de doute, je garderai la foi,
Dans les tourments de la rage, j’affûterai mes armes,
Dans la vengeance, je ne montrerai aucune pitié,
Dans le cœur de la bataille, je ne connaîtrai pas la peur,
Face à la mort, je n'aurai aucun regret."

Petite musique d'ambiance...^^ : https://www.youtube.com/watch?v=WTUTKW7yLyg

« Maitre Jakeb, ma mère, mon frère, ils me manquent ... Je me sens triste… Mais,  ils sont retournés à la Force n’est-ce pas ?… »

« Porocca, tu pleures sur des personnes qu’il ne faut pas pleurer, quoique tes paroles soient celles de la sagesse. Les sages ne pleurent ni les vivants ni les morts. »

" Un Jedi, dans le cœur de la bataille,  ne connaîtra pas la peur,
Face à la mort, il n'aura aucun regret."

« Si un jour je deviens un Jedi, je retournerai protéger ma famille ? »

« Les rencontres des éléments qui causent le froid et le chaud, le plaisir et la douleur, ont des retours et ne sont point éternelles. Supporte-les, enfant des Jamunäh, sois attentif à l‘appel de la Force. C’est elle qui te guidera vers les âmes à protéger. »

[...]

Sur Hapès, dans un magnifique hameau, connu de peu et bercé par l’Océan, se cachait un petit village isolé des tumultes. Une vaste chaine de hautes montagnes, truffés de grottes, abritant quelques rares gisements de cristaux verts, encerclait le hameau, protégeant les villageois des pillards qui contrôlaient la planète et la plupart des systèmes environnants, n'appartenant ni à la République Galactique, ni à l'Empire Sith. Les zones urbaines étaient corrompues par des pirates et des pillards organisés.  Seules quelques petites villes soignées étaient nécessaires pour répondre aux besoins de la bureaucratie et des institutions commerciales des pillards, et une grande partie de la planète restait sauvage.

La majorité des habitants composant le refuge secret étaient d’anciens captifs ayant trouvé une opportunité de fuir et de trouver refuge jusqu’au hameau ou ayant été récupéré par une des expéditions récurrente du village pour se réapprovisionner. Les ancêtres de Lo’han Jamûna, comptant parmi les fondateurs du village, s’étaient naturellement disposés au fil des générations à la gestion des affaires politiques et citoyennes du village. Se voulant un havre de paix, basé sur l’équité et l’harmonie, l’équilibre du refuge reposait d’une part sur l’autosuffisance et d’une autre part à travers les expéditions en zone urbaine, permettant de ne pas se contenter de moyens rudimentaires.
Lo’han, naquit et grandit au village. Son père, éduquant son fils seul suite au décès de sa femme lors de l’accouchement de leur unique enfant,  le garda constamment auprès de lui, même lors de ses affaires politiques. Lo’han, se révélant un enfant curieux et attentif, prit très vite la vocation de s’impliquer à son tour dans les affaires du village malgré les efforts de son père pour l’en dissuader.
Espérant l’endurcir un peu et afin de l’éloigner des affaires politiques, il l’envoya travailler dans chaque cercle du village successivement. Après être passé par le cercle des gardiens du village et celui des pécheurs de poisson, Lo’han dû offrir son labeur aux guérisseurs du village et s’y fît pour amie, une belle orpheline bien trop vivante pour passer inaperçue aux yeux du jeune garçon…

L’Origine de Rumdini demeura inconnue jusqu’aux recherches de Maitre Jakeb et de Porocca, son Padawan, bien des années après qu’elle fût assassinée. Bébé, elle fût confié par des inconnus aux registres du refuge, à  l’une des Sœur des « protecteurs de la vie », cercle de guérisseurs désigné par le conseil du village pour gérer soins pour chacun, ainsi que la prise en charge d’handicapés et d’orphelins. Bien que souvent réprimandée pour son caractère plein de vie, Rumdini grandit, vouée à devenir à son tour l’une des brillantes et dévouées protectrices de la vie.

Le père de Lo’han, Radji Jamunäh, enseignant à ses heures perdues, l’Astronomie à quiconque en était intéressé, passait de longues heures auprès de la jeune et insatiable orpheline, qui dès qu’elle le pouvait, fuyait les Sœurs et courait vers les cours du vieil astronome afin de l’assaillir de questions. Et tous les soirs, Lo’han pris l’habitude de la retrouver à la fin des cours et de la raccompagner dans ses quartiers.
Ayant atteint l’âge de quinze ans, Rumdini, avoua un jour au vieux Radji, les joues rougit par l’embarras, qu’elle venait depuis si longtemps car, chaque fois qu’elle venait, elle savait qu’elle croiserait le jeune Lo’han et qu’il la raccompagnerait.

Le vieillard éclata de rire,

« Crois-tu que mon fils vient à mes cours car il est passionné par les longs et ennuyeux discours de son père sur de lointaines étoiles? »

La jeune fille rougit de plus belle et partit à la hâte, de peur de tomber sur le jeune homme qui, depuis le premier jour, était bien plus qu’un simple ami à ses yeux…

[…]

Dix années s’écoulèrent sans qu’aucun trouble notable eu lieu au petit village lorsqu’un homme mystérieux se présenta à Rumdini, désormais Sœur des « protecteurs de la vie » et enceinte de son premier enfant.

« Bonjour, jeune dame, désolé de vous déranger dans votre état, je m’appelle Maitre Jakeb,
je suis un Jedi et j’aimerai m’entretenir avec vous. ».

« Oh ! Vous êtes le voyageur dont tout le monde parle ces temps-ci ! Je suis désolé mais je ne sais vraiment ce qu’est un Jedi, néanmoins, l’on m’a dit du bien de vous. Il parait que vous avez secouru un des hommes partit en expédition pour récupérer du matériel en ville, vous me semblez digne de confiance. J’en profiterai pour vous présenter mon mari, Lo’han Jamunäh, c’est lui qui dirige actuellement les affaires du village, cependant, je dois finir mon travail. Nous pourrions nous retrouver ici dans trois heures si cela vous convient. »

« J’ai déjà rencontré votre mari, vous formez un couple très charmant ! Je vous retrouverai ici même dans trois heures. »

Sur ces mots, le Jedi hocha la tête, approuvant la bonne humeur de la jeune femme d’un sourire puis se retira.

Contemplant le crépuscule éclairer doucement le refuge, il les attendait patiemment…

Rumdini et Lo’han se présentèrent au Jedi légèrement en retard et de fait, décidèrent de l’inviter à discuter chez eux autour d’un repas. La collation finit, Maitre Jakeb parla longuement de l’Ordre Jedi et de la République Galactique. La discussion les passionnait et le jeune couple ne cessait de poser des questions. La discussion était focalisé par les projets de Lo’han, pour qui, une rencontre avec une coalition pacifique et influente était déterminante pour son peuple. C’est après que Lo’han eut pris un maximum d’information dans l’objectif d’une prise de contact avec la République que Rumdini intervint,

« Dites-nous Maitre Jedi, pourquoi vouloir précisément vous entretenir avec moi ? »

Maitre Jakeb, levant la tête vers la jeune femme lui dit doucement,

« Je vais être franc. Il y près d’une trentaine d’années, deux Jedi prirent retraite sur Hapès. C’était de brillants défenseurs de la paix et jamais ils n’ont cédés au Côté Obscur de la Force. Mais ils firent le choix de quitter leurs responsabilités et l’Ordre Jedi pour se marier et vivre leur union. Vous êtes le fruit de cette union Rumdini. »

Il ajouta,

«  Il est du devoir de chaque membre de l’Ordre, peu importe ce qu’il arrivera de se vouer à la sauvegarde de nos valeurs et patrimoines,
c’est bien pour cela que je suis ici, nous devons,

"Dans les ténèbres, être la lumière,

Dans les temps de doute, garder la foi,

Dans les tourments de la rage, affuter nos  armes "

Et surement l’une des plus redoutables sera toujours la connaissance… »

La jeune femme restait sans voix et sur un silence pesant, Maitre Jakeb reprit,

« Je suis à la recherche d’une partie du patrimoine de vos parents Rumdini, des reliques Jedi, plus précisément, il s’agit de leurs enseignement sous forme de petits Holocrons. »

Le Jedi ajouta,

« Incomparablement supérieurs aux banques de données et aux hololivres, les Holocrons sont imprégnés d'une énergie subtile et ne peuvent être manipulés par des personnes dotés de pouvoirs extrasensoriels tel que des gens de votre famille par exemple. »

Après une longue explication sur la nature de ses investigations, Lo’han et Rumdini proposèrent alors au Jedi de l’héberger et de l’aider dans ses recherches. Maitre Jakeb accepta puis avant de rejoindre sa chambre demanda,

« Vous avez déjà un nom pour le petit ? »

Rumdini répondit avec un regard brillant,

« Porocca Jamunäh, il s’appellera Porocca. »